Les représentants du pouvoir et du Forum National pour la Démocratie (FNDU) ont tenu une nouvelle réunion samedi au Palais des Congrès de Nouakchott, dans le cadre des préliminaires du dialogue politique.
La délégation du pouvoir était conduite par le ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, et comprenant maître Sidi Mohamed Ould Maham, président de l’Union Pour la République (UPR-principal parti de la majorité).
Le FNDU était représenté par maîtres Mahfoud Ould Bettah, président du pôle politique, Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny et Sarr Mamadou du Forum National des Organisations de Droits Humains (FONADH).
Une seule certitude, au terme de la nouvelle rencontre, les délégués du camp de Mohamed Ould Abdel Aziz ont transmis aux émissaires de l’opposition une réponse non écrite au sujet des mesures préconisées par le FNDU en vue de « restaurer la confiance » dans la perspective du dialogue politique.
Les mesures réclamées par le collectif de l’opposition portent sur la libération des détenus politiques, la déclaration de patrimoine du président de la République, une réforme de l’armée (avec en toile de fond le statut du BASEP)…..
Sur le contenu du message verbal du samedi 09 mai, les 2 parties ont décidé en commun accord d’observer une discrétion maximale pour éviter les malentendus et éventuelles mauvaises interprétations.
Sur le terrain glissant d’un dialogue politique toujours renvoyé aux calendes grecques dans le passé, on note désormais de petites avancées, avec un ardent désir de contourner les peaux de bananes, les chausse-trappes et les pièges d’une communication trop débridée.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !