Abdallah Ould Behim, Président Directeur Général (PDG) de la société « Salam Transports », député issu d’un parti membre de la coalition majoritaire, sollicite le gouvernement mauritanien pour négocier des quotas avec les autorités marocaines, en vue de permettre aux transporteurs nationaux de profiter des immenses opportunités offertes par l’axe de transport routier Europe/Maroc/Mauritanie/ Sénégal débouchant sur l’espace CEDEAO, dans une déclaration faite samedi. « Mêmes si les marocains obéissent aux normes européennes en matière de transports, nous respectons les mêmes directives dans le domaine du transport des personnes ». Un trafic intense de véhicules venus du Maroc et d’Europe, traversent la Mauritanie avec divers produits (fruits et autres) pour atteindre l’espace CEDEAO à partir du Sénégal et du Mali (plus à l’Est). « En quittant leur point de départ vendredi, ces voitures et camions peuvent se retrouver à n’importe endroit de l’espace CEDEAO le lundi suivant ». Cet opérateur économique déplore le fait que les transporteurs mauritaniens ne puissent pas profiter de « ces immenses opportunités ». Peuplée de 3,5 millions d’habitants, la Mauritanie est intercalée entre le Maroc, un pays en avance (peuplé de 40 millions d’habitants) et l’espace CEDEAO, avec un marché de prés de 300 millions de consommateurs.
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