L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) est actuellement engagée dans l’exécution de plusieurs projets.
Ainsi, elle aura besoin de ressources à hauteur de 5 milliards de dollars us à l’horizon des 10 prochaines années pour la réalisation de divers projets, a déclaré vendredi le Haut Commissaire de l’Organisation sous régionale, Kabine Komara.
Le haut responsable de l’OMVS s’exprimait à l’issue d’une réunion tenue avec le président en exercice du conseil des ministres, Ahmed Salem Ould Béchir, ministre mauritanien du pétrole, de l’énergie et des mines, regroupant toutes les directions.
L’OMVS, rappelle-t-on, regroupe la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal.
Ces projets étalés sur 10 ans portent sur le Programme de Gestion Intégré des Ressources en Eau et de Développement des usages multiples (PGIRE), la réhabilitation de la centrale hydro-électrique de Manantali (Mali), la réhabilitation du barrage de Diama (prés de Saint-Louis du Sénégal), le Système Intégré de Transport Multimodal (SITARM) ayant pour objet la réalisation d’infrastructures fluviales, l’extension des réseaux électriques, l’aménagement hydro-électrique de Gouina……
Au cours de la réunion, "décision a été prise de tout mettre en œuvre pour une mobilisation rapide des financements nécessaires au programme de développement de l’organisation."
Au cours de la première année, l’organisation sous-régionale a déjà mobilisé 1 milliard de dollars us auprès de ses partenaires.
L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS)-créée en 1972- est considérée comme un exemple réussi d’intégration sous-régionale dans le cadre de l’exploitation commune des ressources d’un cours d’eau traversant plusieurs Etats.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !