Un chalutier transportant 950 personnes (parmi lesquelles une cinquantaine d’enfants et 200 femmes) a chaviré au cours de la nuit du samedi 18 au dimanche 19 avril dernier, sur la Méditerranée aux larges des côtes italiennes.
Bilan du drame: 800 victimes de diverses nationalités (en majorité des ressortissants de pays africains).
« Titanic permanent » ou « cimetière à étendue infinie », ces eaux engloutissent la vie de dizaines de milliers de damnés de la terre originaires d’Afrique et de quelques autres nations asiatiques, depuis des années illustrant ainsi l’échec de nos dirigeants et l’éternelle dépendance de nos économies.
Réticente à recevoir toute la misère du monde pendant les années de prospérité, l’Europe est confrontée aujourd’hui à à l’équation d’une économie en récession.
Face à un drame qui prend des proportions incommensurables en début d’année 2015, on mesure toutes les conséquences de l’assassinat du colonel Mouammar El Kadhafi, planifié par des puissances occidentales au nom « de la démocratie » en 2011.
Un acte qui a anéanti l’Etat et toute autorité centrale dans une Libye qui constituait un verrou contre l’immigration clandestine vers l’Europe, en recevant sur son territoire plusieurs centaines de milliers d’africains.