De sources syndicales, les dockers du port autonome de Nouakchott sont entrés en grève, depuis hier, lundi 13 avril. Une menace qu’ils avaient brandie, le 16 mars dernier avec un arrêt de quelques heures. Mais les négociations ouvertes avec les responsables du port ont échoué et les dockers ont prévu de débrayer 48 heures, à compter de ce 13 avril. Ils entendent protester contre la sortie des containers du port sans déchargement, ce qui leur porte un grave préjudice.
Joint sur les lieux par le Calame, hier soir, Samory Ould Beye, secrétaire général de la confédération libre des travailleurs de Mauritanie (CLTM), a déclaré qu'un protocole d’accord avait été signé dans ce sens mais le port n’a pas respecté son engagement, ce qui a poussé les dockers à engager ce mouvement de protestation. Le Sg de la CLTM, qui se trouvait sur les lieux, à 20 h pour suivre l’évolution de la situation déclare que les gendarmes lui ont interdit l’accès aux installations. Et d’ajouter que les grévistes rassemblés devant les portes du port ont été violemment dispersés par les éléments de la brigade de gendarmerie du port qui a procédé à l’arrestation de 7 manifestants. Ils sont gardés à vue depuis hier, dans les locaux de la brigade, ce qui accentue la tension, précise ce responsable syndical.
Plus de 4000 dockers travaillent à la PANPA et la majorité est affiliée à la CLTM.