La femme d’un haut responsable roulée par un escroc

H.H.M. est la femme d’un haut responsable qui s’adonne aux affaires. Il y a quelques mois, elle veut acquérir un terrain de valeur à Tevragh Zeïna. Un intermédiaire, appelé El Mamy ould Abdel Hamid, lui propose un lot à Not-bis et l’accompagne pour le lui montrer. L’affaire est conclue chez le notaire et la dame verse dix millions d’ouguiyas à El Mamy qui lui remet le permis d’occuper.

La semaine dernière, H.H.M. est informée qu’on est en train de construire dans son lot. Elle s’y rend et rencontre un vieil homme qui lui montre un permis d’occuper dont la date de délivrance précède celle de son document à elle. Alors commence la traque de l’escroc. Il faudra à la police quelques jours pour le piéger par téléphone et l’arrêter. Il dort actuellement à la prison civile de Dar Naïm.

 

La fille aux mariages en série coffrée

A.D. est un jeune homme qui essaie de joindre les deux bouts, en courant entre les différentes bourses immobilières de Nouakchott. La semaine dernière, il fait la connaissance d’une jeune fille. Ils tombent d’accord pour conclure un mariage sans tambour ni trompette. La donzelle ne réclame que 50 000 UM de dot qu’il se procure la nuit même et voilà les tourtereaux bientôt roucoulant dans l’appartement de la fille à El Vellouja. Le lendemain l’heureux époux monte au boulot, avec l’intention de retourner très tôt le soir pour retrouver sa chérie. Mais quand il revient, vers vingt heures, il trouve l’appartement fermé. Il ne lui faudra guère de temps pour apprendre que son épouse n’avait loué les lieux que pour une nuit. Après quelques jours de vaines recherches, A.D. décide finalement de porter plainte. L’enquête de la police a révèle que la coquine n’en est pas à son coup d’essai. Après avoir fui son vieux mari de son village du Brakna, elle s’est installée à Nouakchott où elle se marie, d’une nuit à l’autre, déplume « l’heureux » élu du jour et disparaît. La police l’arrêtera suite à un renseignement communiqué par un gérant d’appartement à Arafat. Déférée au Parquet pour adultère, elle est écrouée à la prison des femmes.

 

« Superman » et sa bande sous les verrous

Nous l’avons maintes fois souligné : Arafat est une zone à haut risque où il est très dangereux de s’aventurer à des heures tardives. Une bande composée d’une vingtaine d’individus arpentent les rues de Mellah, El Vellouja, Abu Dhabi, Mesjid  Ennour et Kandahar, agressant et braquant tout ceux ou celles qu’elle croise. Il lui arrive même parfois de cambrioler les propriétés privées.

Depuis un mois, une nouvelle bande de jeunes malfaiteurs sème la terreur en plusieurs quartiers d’Arafat. Dirigée par le fameux Abdallahi « Superman » fraîchement sorti de prison. Elle a commis des dizaines de braquages, cambriolages, viols et agressions. Ils se déplacent, le plus souvent, à bord de voitures volées. Après une traque de quelques jours, la police finit pat leur mettre la main au collet, le samedi 21 Mars, vers trois heures du matin. Superman et six de ses complices sont menottés et embarqués illico presto au commissariat d’Arafat 4.

Rappelons que c’est dans cette même zone qu’opère la fameuse bande de « Maradona » et « Saoudi ». Deux gardes délinquants que la police n’ose plus arrêter car ils bénéficient de la protection de hautes personnalités.

Mosy