Faits divers…Faits divers…

4 December, 2025 - 02:26

Viol d'une fillette de huit ans

Une fillette âgée de huit a été découverte dans un état lamentable par sa mère, hors de leur maison à El Mina. Du sang coulait sur ses pieds. Elle souffrait de partout et ne pouvait plus marcher. Lorsque sa maman a voulu savoir ce qui lui était arrivé, la gamine n’a pas pu répondre, tant elle était terrifiée. Sa mère a alors compris que sa fille avait été victime d’un viol et a aussitôt pris contact avec l'Association Mauritanienne pour la Santé de la Mère et de l'Enfant (AMSME) qui l'a immédiatement prise en charge. Les responsables de l’ONG ont alerté la police qui a commencé par interroger la jeune victime et il s'est avéré malheureusement que l’auteur du crime n'était autre que le vieux mari de la maman. Il avait profité de l’absence de celle-ci pour envoyer les autres enfants à la boutique afin d'accomplir son forfait, avant de menacer la fillette des pires tourments si elle s’avisait de piper quoi que ce soit à quiconque... Arrêté aussitôt, il a tout nié mais les faits sont contre lui, les prélèvements effectués sur la victime et le test ADN commandés par la police confirmant incontestablement sa culpabilité. Il a été déféré et écroué.

 

Le taux de criminalité en Mauritanie toujours à la hausse

Selon les statistiques annuelles de la police, 17 488 crimes ont été commis sur le sol national au cours de l'année 2024. La nature de ces délits se répartit comme suit : 21 suicides ; coups, blessures et meurtres, 3 245 ; viols, 312 ; 1 955 braquages ; vols et cambriolages, 11 855, soit environ 60% du total. Notons ici que le taux de crimes et délits commis à Nouakchott constitue à-peu-près 80% du total national. La wilaya de Nouakchott-Sud en détient la part du lion, avec 6 113 cas. Selon ces mêmes statistiques, elle est suivie par la wilaya de Nouakchott-Nord (5 552), puis de Nouakchott-Ouest (2 293). Dakhket-Nouadhibou vient en quatrième position avec 1 257 cas et, en cinquième position, le Tiris Zemmour (548). Le numéro six revient au Hodh ech-Charghi (431), puis le sept au Brakna (365). Le Trarza vient en huitième position (208), devant le Guidimakha (185), l’Assaba (171) et l'Adrar (125). 71 cas seulement ont été enregistrés au Hodh El Gharbi, les deux dernières régions fermant ex-aequo la marche (33 chacune).

Notons que la police a pu mettre la main sur 95% des auteurs de meurtres et blessures ; 90% des violeurs, 70% des braqueurs mais seulement 27% des auteurs de vols et cambriolages. Selon la police, c'est la consommation de drogues et autres stupéfiants qui aurait été la cause principale de tous ces crimes.

 

Les charrettes de l'obscurité

L'évacuation des ordures ménagères se fait, le plus souvent, à bord de charrettes conduites par des gamins qui viennent, durant la journée, les collecter contre de petites sommes d'argent. Une fois le chargement effectué et le paiement encaissé, les petits filous profitent du premier virage pour se débarrasser de ces immondices et aller s’enquérir d’autres tâches... Mais un fait nouveau a été constaté tout dernièrement : des charrettes conduites par des personnes majeures et cagoulées ne se déplacent qu'entre 4 h et 6h du matin, alors que presque tout le monde dort et qu’aucun foyer n'est disposé à évacuer leurs ordures. C’est particulièrement dans les ruelles sombres de certains quartiers d'Arafat et de Dar Naïm que ces véhicules suspects circulent… avant de disparaître avant le lever du soleil. Plusieurs riverains s’en méfient, supputant qu’elles pouvaient être utilisées pour distribuer des stupéfiants. En tout cas, on ne les a jamais vu embarquer la moindre ordure.

 

Mosy