
Des bandes sévissent a Arafat
Délinquance et criminalité, fléaux coutumiers à Arafat et sa zone que la présence de sept commissariats, une brigade, une compagnie de gendarmerie et un escadron de la Garde n'a pas réussi à éradiquer... Des dizaines de bandes de récidivistes et autres malfaiteurs fréquentent ces populeux quartiers et y sévissent comme bon leur semble, malgré les fréquentes patrouilles et rondes de la police. Lorsque le groupement et l'escadron de la Garde avaient en charge la sécurité de cette zone, on avait certes connu une baisse du taux de criminalité mais, depuis que l’affaire a été remise à nos amis flics, celui-ci est reparti à la hausse. En certains quartiers, leurs patrouilles ne passent plus et l’on ne compte pas les cambriolages, braquages et agressions perpétrés jusqu’à proximité même des commissariats... La nuit, les quartiers Poteau 11, 12 et 13 sont particulièrement visés.
Abdallahi, un vieux père de famille, est réveillé en sursaut par le vacarme à la porte d'entrée de son domicile qu'on est en train de forcer. Trois gaillards armés de machettes font soudain irruption dans la maison et tiennent tout le monde en respect, le temps du pillage. Unique homme de la famille présent, Abdallah se garde bien d’intervenir, préférant tout donner pour éviter que ces bandits ne touchent pas à sa femme et ses filles. Les voyous se sont ensuite retirés pour cambrioler quelques autres demeures. Toutes les victimes ont appelé plusieurs numéros verts sans obtenir la moindre réponse.
Mellah, plaque tournante
La drogue dans la zone Mellah est devenue si habituelle qu’elle ne dérange plus personne. Sa distribution se fait dans la rue, au vu et au su de tous. Les bambins en consomment partout, fumant «tiompaya» sur « tiompaya » de haschisch. Des motards le distribuent en quantité, des bagarres éclatent quotidiennement entre les petits dealers... Joli coup de filet réussi, cependant, il y a quelques jours, par le commissariat spécial de la lutte anti-drogue, juste après le retour du fameux commissaire qui l'avait dirigé il y a quelques années : ces flics spéciaux ont en effet pu mettre la main sur le fameux Khaled, son complice Sweïlim et dix autres comparses dont des femmes. Une grande quantité de haschisch et de chanvre indien a été saisie par la même occasion. Après avoir été auditionnées, quatre femmes ont été placées sous contrôle judiciaire pour complicité. Elles procuraient des caches à ces dealers. Les autres suspects ont été déférés et écroués. Le commissariat Toujounine 2 a interpellé, lui aussi, une bande de six dealers, détenant une grande quantité de drogue. Ils ont été aussitôt transférés audit commissariat anti-drogue.
Braquage et agression en plein jour
Toujours à Arafat ou l'insécurité persiste au quartier Poteau 6, voici un jeune homme revenant de la prière de Dhohr qu’il a suivie à la mosquée Warch. La rue qu’il emprunte est parcourue par d’autres passants et il ne s'imagine pas un seul instant qu’elle puisse être dangereuse. Mais voilà que six gaillards lui tombent soudain dessus et essaient de le maîtriser, sous les yeux des passants qui restent indifférents. Il résiste et cogne par-ci par-là. On lui assène un coup de couteau au bras mais cela ne l'empêche pas de continuer la lutte. Finalement, un automobiliste providentiel remarque la scène et vire vers la bagarre. Penauds, les assaillants s’enfuient sans avoir réussi à détrousser leur victime. « Monte avec moi », lui lance l'automobiliste, « on va les choper ! » Ils parviennent ainsi à en attraper un qu’ils remettent à la police. Tandis que le blessé est allé se faire soigner à l'hôpital de l'Amitié, les condés ont appréhendé les autres agresseurs : tous des récidivistes.
Mosy




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