
Le leader de l’Union des Forces de Progrès (UFP), Mohamed Maouloud, a fait face à la presse, abordant plusieurs sujets d’actualité, ce lundi.
Cette sortie médiatique intervient à l’orée d’un Dialogue National Inclusif à l’initiative du président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani.
Le président de l’UFP a abordé la question « non résolue de la coexistence nationale, en vue de trouver un consensus » à l’occasion des assises du prochain dialogue, pour régler la question du passif humanitaire.
Il a également évoqué le vif débat sur la question «haratine », entretenu à travers les Réseaux Sociaux. Maouloud a rejeté la perception de cette question à travers une approche « ethnique » au profit « d’un problème social, de multiples injustices frappant une communauté entière, une exclusion ». Un problème dont la solution requiert une vaste mobilisation citoyenne, au-delà des crispations identitaires, ayant été la source de graves violences, des guerres et des génocides en Afrique.
Mohamed Maoulod a également rappelé la position du parti en faveur de l’officialisation des langues nationales : peul, soninké et wolof.
Un point qui figurait dans son programme à l’occasion de l’élection présidentielle de juin 2024 et dans les revendications historiques de l’UFP.
Le président de l’UFP a enfin déploré la situation du cheptel mauritanien, concentré dans les 3 régions de l’est, après la fermeture de la frontière malienne pour des raisons d’insécurité et la question des violences urbaines à Nouakchott.