
Le Rapport de la Cour des Comptes, sur la période 2022/2023, qui dénonce de nombreuses irrégularités dans la gestion des finances publiques, continue à faire des vagues, alimente les débats dans les salons huppés de Nouakchott et les cercles d’intellectuels.
C’est dans cette dynamique que le Centre Mauritanien d’Etudes et de Recherches Scientifiques (CMERS), a organisé la semaine dernière un colloque sous le thème de la lutte contre la corruption, avec deux sous-thèmes.
Le premier est axé sur « les structures institutionnelles de lutte contre la corruption : entre le juridique et le sociétal » et le deuxième portait sur « le rôle des médias dans la lutte contre la corruption ».
La soirée a permis de revisiter le cadre juridique, avec la loi 2016-014, relative à la lutte contre la corruption, la prévention, les sanctions pénales et les limites face au poids de la société.
Sid’Ahmed Deya, ancien ministre, DG, ayant occupé de hautes fonctions depuis 50 ans, a abordé son expérience dans la gestion et le contrôle des dépenses publiques sous tous les régimes, de maître Moctar ould Daddah à Mohamed Abdel Aziz.