
Le ministère de l’Environnement et du Développement durable a annoncé mercredi l’ouverture d’une enquête suite à l’utilisation d’un tronc d’arbre comme plateforme pour les interventions orales lors d’un festival culturel dans la région du Hodh El Gharbi. L’objectif était de vérifier qu’aucune atteinte à l’environnement n’avait été commise.
Selon le ministère, l’enquête n’a révélé aucun signe de coupe volontaire ni de dégradation intentionnelle des arbres. Les organisateurs du festival avaient précisé que la protection de l’environnement et du couvert végétal constituait l’un des principes fondamentaux de l’événement, conformément à son cahier des charges.
Le tronc utilisé avait été préalablement déraciné par une tempête de sable dans la zone du festival. Les organisateurs ont choisi de l’utiliser pour sa valeur symbolique, en lien avec la culture islamique et le patrimoine local.
Le ministère a réaffirmé sa tolérance zéro envers toute atteinte à l’environnement, soulignant les risques pour l’écosystème liés à la déforestation, à la désertification et aux changements climatiques. Il rappelle également son engagement à préserver le couvert végétal du pays, conformément à la loi-cadre sur l’environnement de 2000, au code forestier de 2007 et à la loi sur l’évaluation environnementale et sociale de 2025.
Le communiqué souligne enfin que les festivals culturels saisonniers en Mauritanie offrent une image positive du pays, suscitant un intérêt croissant auprès des amateurs de culture, d’art, de tourisme et du grand public.