Les ministres de l’intérieur et hauts responsables du Groupe 5 du Sahel (G5) : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad, plus les représentants de la France et de l’Union Européenne (UE), ont débuté mardi à Nouakchott  une réunion de concertation de 3 jours.

Cette rencontre vise à trouver les meilleures voies et moyens « pour la mise en  œuvre d’un mécanisme collectif de coopération  sécuritaire sous régionale » conformément aux recommandations d’une rencontre précédente tenue en mai 2014 dans la capitale mauritanienne en présence du Sénégal et de la France.

L’objectif des responsables sécuritaires et au-delà des Etats est de mettre en place un organe siégeant à Nouakchott doté de moyens de nature  à permettre une mutualisation des efforts dans le domaine des renseignements en vue d’une lutte efficace contre le terrorisme et le crime transnational.

La création de cette structure répond « à la conscience des gouvernements par rapport à l’importance de la paix et de la sécurité face à des défis qui exigent des actions complémentaires», selon Sidi Ould Zein, ministre  de la justice,  et ministre de l’intérieur par intérim.

Quant au Secrétaire Général du G5 du Sahel, Najim El Hadj Mohamed, il a expliqué que la rencontre de ce mardi « marque le démarrage effectif de l’action du groupe qui a préparé un travail de fond visant à assurer davantage la sécurité et la paix pour les peuples des pays en question à travers un effort collectif adapté au système de sécurité international », dans une allocution prononcée à l’occasion de la cérémonie inaugurale.

Le Groupe 5 du Sahel est composé de pays désertiques  dont la superficie totale dépasse les 5 millions de kilomètres carrés, avec des frontières poreuses et une forte prévalence du taux de pauvreté favorisant  le  développement du terrorisme islamiste et de diverses formes du crime transnational.