Certains médias ont rapporté aujourd'hui que le gouvernement, en la personne du ministre des mines, a laissé aux ouvriers de la SNIM en grève depuis plus d’un mois, le choix entre la reprise immédiate du travail comme condition pour l'ouverture de négociations et l’effondrement de la société nationale. Il exprime ainsi le refus du pouvoir de résoudre la crise que traverse la SNIM, indifférent aux conséquences que cela pourrait avoir.
Tout en exprimant sa consternation devant la manière avec laquelle le gouvernement traite une question aussi grave pour l'économie du pays, surtout au moment où le pouvoir prétend vouloir engager un dialogue inclusif avec l'opposition au motif de l’intérêt national, le FNDU :
1- Réaffirme son soutien aux travailleurs de la SNIM dans la revendication de leurs droits légitimes ;
2- Renouvelle son appel au pouvoir pour qu’il entame immédiatement et sans préalables un dialogue avec grévistes de manière à satisfaire les revendications légitimes de ceux-ci ;
3- Rend le gouvernement entièrement responsable des dommages que cette crise pourrait causer à l'économie nationale.
Nouakchott 4 Mars 2015
La Commission exécutive