Le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz aurait, au cours d’une rencontre avec la majorité présidentielle qui le soutient déclaré qu’il n’exclut pas un référendum sur les amendements constitutionnels si le résultat du dialogue avec l’opposition le commandait. Pour cela, indique notre source, il faut qu’un large consensus se dégage autour de tels amendements. Le président aurait affirmé qu’il était preneur de toutes les propositions de nature à faire avancer la démocratie et l’unité du pays.
Selon toujours cette source parlementaire, le président a affirmé que rien ne lui impose de dialoguer avec son opposition, c’est seul son souci constant de faire participer l’ensemble des fils de ce pays à sa construction. C’est une réponse à ceux qui croient que si le pouvoir a proposé un dialogue inclusif à son opposition c’est parce qu’il fait face à une grave crise économique et sociale.
Rappelons que cette sortie du président intervient au moment où la réponse du FNDU à l’offre du pouvoir devrait être connue. La commission technique du forum travaille, depuis quelques semaines pour harmoniser sa position et actualiser sa feuille de route dans la perspective du dudit dialogue. Et aux dernières nouvelles, le RFD, membre du FNDU, accusé de faire obstruction au dialogue a fait connaître, hier mercredi ses préalables au dialogue, ce qui a poussé certains observateurs et même des membres du FNDU à déclarer que le parti du leader historique de l’opposition Ahmed Ould Daddah s’acheminerait vers un boycott du dialogue. Ils estiment que ses préalables sont « irréalistes ». Le FNDU saura-t-il éviter d’être roulé dans la farine pour la nième fois ? La réponse peut-être dans quelques jours.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !