Habités par une rage infernale depuis la nuit des temps et rodés à toutes sortes de manœuvres, disputes, ruptures d’alliances et entêtement, les Sionistes ont signé leur parution sur terre par des tragédies sanguinaires, sur fond d'imposture négationniste de compromis pour régler le moindre problème. Cette entité n'est autre que l'Occident en miniature, surtout en son axe anglo-saxon : USA, Grande-Bretagne, Canada et Australie ; tristement célèbre, depuis des siècles, pour son hégémonie agressive, arrogante et méprisante envers les autres races humaines. Les Amérindiens – la race rouge – n'ont-ils pas été décimés de la façon la plus sauvage ? Les Noirs n’ont-ils pas subi les foudres de l'Homme blanc lors de la traite négrière qui les déporta en masse ? Les Jaunes exterminés par les bombes atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, mettant en péril tout le peuple japonais, avant que les Vietnamiens n’endurent, à leur tour, leur part d'exactions et d'humiliations ?
De nos jours, c’est la race arabe qui se retrouve dans le collimateur de cet axe virulent. Voilà ses peuples réduits, via la [Sionie], à de la chair à canons, tant au Liban qu’à Gaza où l'entité meurtrière bat tous les records de crimes et génocides. Le trucage explosif de bipeurs et de talkiewalkies, des objets largement utilisés dans les domaines de la santé, du commerce et de la sécurité, prouve, si besoin était, le degré de mépris de cet « Occident des valeurs » envers la vie d’autrui. Imaginez les vagues d'indignations qu’un tel acte criminel aurait soulevées s'il avait été perpétré par le Hezbollah !
Mais les crimes de l'Homme blanc doivent être toujours traités comme des vertus. Surtout quand ils sont commis par des gens qui se prétendent dépositaires et garants des valeurs judéo-chrétiennes, un statut qui confère aux Sionistes une quasi-vénération contraignant á leur donner blanc-seing pour éradiquer la culture arabo-musulmane en exterminant ses peuples. Soyons clairs : la responsabilité de l'axe anglo-saxon dans les crimes et génocides commis á Gaza et au Liban est indéniable, même s'il nie son implication dans les attaques au bipeur. Comme si anéantir des civils par des F-35 et des missiles made in America à forte intensité destructive pouvait être plus acceptable que les décimer par des pièges tout aussi explosifs de variables provenances ! Peu importe le moyen quand le résultat est le même...
Un leurre qui n’en finit pas
Insistons ici sur le fait que toute l'intelligence artificielle et les techniques de localisation et d'écoute développées en Occident sont mises à contribution dans les assassinats des dirigeants politiques arabes et autres sales besognes sionistes. Toutes ces atrocités s'exercent motus et bouche cousue : les media non partisans de ces crimes sont systématiquement verrouillés, interdits, sinon à tout le moins limités dans leur audience. Notamment ceux de la Russie qui se sont retrouvés, soixante-quinze heures avant l’explosion des bipeurs au Liban, dégagés des ondes par le ministre américain des Affaires étrangères. Un « incident technique » dont la coïncidence avec l’imminence de ces assassinats permet d’avancer que ce « diplomate » si fier de son appartenance juive était bien au courant de ce qui se tramait.
Le déroulement de toutes ces horreurs révèle, pour ce qui en doutaient encore, comment le mensonge fête ses plus beaux jours en occident des « valeurs ». Ne clamait-il pas, hier, son soutien à des attaques ciblées à Gaza – 40 000 morts, tout de même… – mais pas à son occupation, et que Rafah constituait à ses yeux une ligne rouge puisqu'il abrite plus d'un million de palestiniens. Mais voilà Gaza rasée et occupée tout comme Rafah… sans aucun changement dans la livraison des armes destructives à Tsahal.
Autre volet du mensonge depuis le premier jour l'agression sur Gaza, la soi-disant imminence d’un accord, par l'entremise des USA, entre le Hamas et [la Sionie] mettant fin au génocide. Un leurre qui n’en finit jamais. Comptant sur les porte-avions américains et les livraisons d’armes qui pleuvent sans interruption, l'entité sioniste se démarque de toute solution négociée et poursuit, avec l'appui de ses alliés, ses effusions de sang arabe. Les exterminations ne s'arrêteront certainement pas au Liban, les pays signataires des Accords d'Abraham ne seront pas épargnés : leur sort est scellé, c'est une question de temps et d'agenda, la carte de l'entité sioniste est sans équivoque.
La politique de l'autruche ne sauvera personne. Il faut agir ensemble pour une paix juste et durable « nouvelle version » ou mourir pour de bon, en juste cause. Sans la complicité de certains pays limitrophes de [la Sionie], celle-ci serait depuis longtemps vidée de sa prétendue population autochtone mais en fait ramassée de partout. C'est le scénario que craint le plus l'Occident qui cherche par tous les moyens à sauver cette unité de façade, via des guerres de moins en moins éclairs dont la présente accumule, depuis le 7 Octobre, les départs massifs de juifs hors du Moyen-Orient. C’est en fait dans l’espoir insensé de maintenir, coûte que coûte, cette présence occidentale que Netanyahou peut encore « justifier » les assassinats politiques et les exécutions massives des populations civiles á Gaza et au Liban.
L’épuration ethnique des peuples arabo-musulmans est bel et bien conduite par l'axe anglo-saxon, incarnation diabolique de l'hégémonie agressive de l’Homme blanc, éclipsant toute voix de sagesse et de raison, paralysant, par un veto sur table, la justice internationale et le droit du peuple palestinien martyr qui lutte pour sa liberté. Partout ressentie, cette hégémonie a poussé le chef de la diplomatie togolaise Robert Dussey à déclarer, devant l'assemblée générale des Nations unies, que les populations du Sud global sont fatiguées du paternalisme, du mépris et de l'arrogance de l'Homme blanc. « Les peuples », a-t-il conclu, « aspirent à plus de liberté, de justice et d'égalité ».
Et rappelons enfin, à tous ceux qui fêtent, au titre de solutions stratégiques, les assassinats des dirigeants politiques arabes, une réalité aussi ancestrale qu’incontournable : la résistance est bel est bien celle du peuple palestinien. Plus son sommet est coupé, plus sa base s'élargit et se fortifie ; au-delà même de ses frontières, au sein de tous les peuples arabes et, beaucoup largement encore, musulmans. Il n’y a pas d’autre solution que la justice rendue aux Palestiniens, en leur restituant leur droit à la décolonisation et à la liberté. Sans cela, les guerres cycliques sans fin dont l'Amérique porte l'entière responsabilité continueront d'embraser la zone.
Mohamed Ahmed Cheikh
Ingénieur