Le dossier épineux du passif humanitaire s'est invité de nouveau au parlement, lors de la plénière consacrée aux questions adressées au premier ministre, après sa déclaration de politique générale. Les députés sont revenus sur la nécessité d'un règlement définitif sur des bases claires et saines de la question des exactions extra-judiciaires, des déportations massives au Sénégal et au Mali, lors des années de braises. Ils ont rappelé l'échec des tentatives non fondées sur des principes de justice avec l'absence d'enquêtes, de reconnaissance des exactions par l'Etat et les bourreaux, de leurs poursuites.
Face aux tonnerres de questions, Mokhtar Ould Diay s'est démarqué de ses prédécesseurs. En guise de réponse, le chef du gouvernement a indiqué que "le pays est passé par des étapes qui ne sont pas tolérées par la loi, et que ce gouvernement, sous les instructions de Son Excellence le Président de la République, est plus que jamais prêt à régler cette question en satisfaisant toutes les parties concernées, loin de la complexité du dossier".
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.