Deux malfaiteurs malchanceux
Le quartier El Hay Sakin est connu pour son insécurité constante. Plusieurs bandes y circulent et opèrent jour et nuit. Le fameux récidiviste « El Aïdhadh » et les frères « Foyliya » y sévissent souvent. Les commissariats de police Dar Naïm 1 et 3 ne chôment donc guère.
Il y a quelques jours, au cours d'une nuit de canicule, une femme seule sortit prendre l'air vers 2 h du matin. Assise devant son domicile, la voici à manipuler son téléphone. Deux malfaiteurs accourent soudain vers elle. Son frère qui se tient, lui, sur la terrasse de la maison les aperçoit. Comme il n'a plus le temps de descendre et ressortir par la porte d'entrée pour sauver sa sœur, il saute de là-haut sur celui des bandits en train de saisir le téléphone de sa sœur criant au secours. Et voilà l’agresseur à terre, une épaule démise ! Son complice tente de le secourir. Mais le jeune intrépide qui semble initié aux arts martiaux le roue de coups. Plus d’autre option que s'enfuir comme un lapin ! Son adversaire le poursuit avec quelques badauds et l’on s’attend à ce que le bandit subisse une sacrée dérouillée. Mais, heureusement pour lui, une patrouille de la gendarmerie intervient et le force à s'arrêter ! Le voilà prestement menotté et jeté dans la caisse de la Toyota. Les deux malfrats – de dangereux récidivistes récemment libérés de prison – ont été remis à la police qui les a placés en garde-à-vue.
Bagarre entre deux agents de l'ordre public
La circulation battait son plein dans le quartier administratif de la capitale vers 21h. L'ex-avenue Jamal Abdel Nasser est bondée de véhicules, beaucoup de monde redescendant vers les quartiers populaires Est et Nord de la ville. Soudain deux voitures se tamponnent, juste en face de la radio. Leurs conducteurs descendent pour établir le constat : un garde en tenue, pour l’une, et un policier pour l’autre. Ils commencent à se chamailler et finissent par en venir aux mains sous les yeux de nombreux curieux. Voilà la circulation complétement bloquée. Finalement, des policiers arrivent du commissariat central pour séparer les protagonistes. Il a fallu plus de deux heures pour rétablir la circulation.
Le bandit soi-disant policier
Au cours des semaines passées, des plaintes ont été déposées un peu partout à Nouakchott Nord et Sud à l’encontre d’un policier en tenue coupable de divers braquages, vols et agressions. Il entrait dans des restaurants pour commander des plats qu'il emportait sans payer, avant de s'enfuir en voiture, et délestait des épiceries et des gares routières de sommes d'argent, au titre, disait-il, de services exigés par la police. Ses collègues n'ont été informés que tardivement, ses victimes ne s’étant avisées de porter plainte qu’après presque un mois de tels méfaits. Rondement menée, l’enquête a permis d’appréhender le coupable… qui n’avait en fait rien d’un policier : il s’agissait d’un récidiviste connu qui avait volé la tenue d’un brigadier. Déféré, il a été en suivant écroué.
Mosy