La Banque Centrale de Mauritanie (BCM) va vers une profonde évolution de ses statuts, en vue d’une adaptation à un nouveau contexte marqué par l’évolution technologique et une place de plus en plus grande de l’économie numérique. C’est dans le cadre de cette nouvelle orientation, que le gouvernement a examiné et adopté, un projet de loi abrogeant et remplaçant la loi 2018/034, portant statut de l’institution, dans l’objectif « de mettre à niveau le cadre réglementaire afin qu’il soit adapté aux évolutions qui caractérisent le secteur, notamment dans le domaine de l’évolution technologique », selon les explications du Ministre de l’Economie, Sid’Ahmed ould Bouh, qui commentait les résultats des travaux du Conseil des Ministres du mercredi 21 août 2024.
Les innovations technologiques introduites dans le système bancaire mauritanien au cours des dernières années concernent le paiement via le Mobile Banking et d’autres systèmes de monnaie. Le lifting du statut de la BCM permet « d’introduire de nouveaux mécanismes de contrôle durable et de mettre à niveau la dimension liée à la sécurisation des opérations, tout en optimisant l’infrastructure de paiement ».
La modernisation des statuts de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) porte également en arrière-plan un projet d’émergence d’un marché
boursier.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.