Face au tollé suscité par le recrutement jugé clanique en son sein, la direction de la CNSS a procédé, lundi 19 août, au travers d’un communiqué à l’annulation du concours.
Cette décision intervient après que l'Inspection Générale de l'Etat a découvert plusieurs violations portant atteinte aux principes de transparence et d'égalité des chances dans le processus de recrutement.
L'Administration générale de la Caisse nationale de sécurité sociale a promis d'annoncer ultérieurement la date et les conditions de reprise du concours.
Le concours organisé durant la période allant du 30 mai 2024 au 7 août 2024 portait sur le recrutement d’une trentaine de cadres (Statistiques, Informatique, Droit, GRH, Comptabilité, Gestion/management). Il a été suivi d’une forte polémique sur les conditions de transparence de son organisation sur la toile et à travers les médias.
De nombreuses voix notamment celles des participants dénonçant des pratiques de népotisme et de favoritisme, avaient émis de sérieux doutes sur la transparence de ce concours qui a fait admettre, selon eux , ‘’des personnes issues de l'entourage du directeur général, Sidi Mohamed Taleb Amar et de sa base politique. Elles figuraient parmi les lauréats alors qu’elles ne disposaient même pas du baccalauréat’’.Les protestataires avaient également soulevé ‘’de nombreuses violations » à différentes étapes ayant marqué le déroulement de ce concours. Ils citent pêle mêle la violation des règles de sélection ayant trait à l’âge, au diplôme
L'Inspection générale de l'Etat avait dépêché une mission auprès de la CNSS pour auditer ce concours. Cette mission a corroboré les réserves émises par les personnes recalées d’où la décision des autorités.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.