Rues transformées en dépotoirs, gazras en plein jour, maisons meublées louées à tout va pour célébrer des mariages, entraînant moult tapages nocturnes… Inutile d’alerter la police ou les hakems : nul ne réagira… Significatif, ce qui se passe entre le célèbre restaurant Rotana et l’ambassade des États-Unis. Une partie de l’espace public séparant la route des habitations se voit occupée par un singulier « bénéficiaire » (photo). Un personnage tenace, au demeurant : il y a quelques années, il s’y était déjà aventuré mais les riverains s’y étaient résolument opposés et il avait dû faire machine arrière.
C’est aujourd’hui nanti d’un titre foncier qu’il est revenu à la charge. On se demande cependant par quel miracle a-t-il pu obtenir une telle lettre d’intégration alors que la zone n’est pas lotie… Saisi par les riverains, le hakem n’a pas daigné donner signe de vie mais ceux-ci ne s’en avouent pas pour autant vaincus. « Nous remuerons ciel et terre », ont-ils déclaré au Calame, « jusqu’à la Présidence, s’il le faut ! » Affaire à suivre…