L’Union du Maghreb Arabe (UMA) est certes en perte de vitesse, de là à ne pas célébrer l’anniversaire de sa création, cela ne peut passer inaperçu. En effet, notre pays devrait célébrer, à l’instar des quatre autres pays de l’organisation, le 17 février, le 26 anniversaire de l’union du Maghreb arabe (UMA), mais à l’arrivée, il n’y a eu comme seule manifestation que la journée de l’enfant maghrébin, rapportée par l’agence mauritanienne d’information (AMI) sur son site. Une manifestation présidée par la ministre des affaires sociales, de l’enfance et de la famille et à laquelle a pris part la ministre déléguée aux affaires africaines et maghrébines.
Même si le secrétariat général de l’Union affirme dans un communiqué que le rêve de l’intégration tant caressé par les peuples maghrébins demeure vivant et se trouve «aujourd’hui plus que jamais près de se concrétiser ». Nul n’ignore que l’UMA est moribonde. Le conflit du Sahara occidental qui pollue les relations entre le Maroc et l’Algérie mine les fondements de l’organisation. Créée en 1989, l’UMA ambitionnait de favoriser la libre circulation des personnes, des services, des marchandises et des capitaux entre les Etats membres et l’adoption d’une politique commune dans tous les domaines, notamment économiques.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !