Il est un des pionniers du journalisme en Mauritanie.
L’homme a tiré sa révérence ce Jeudi 04 Juillet à Nouakchott.
J’ai eu l’opportunité de le rencontrer pour la première fois en 2000, lors du procès pour atteinte contre la sûreté de l’Etat dirigé contre l’ancien ministre des Finances du Président Ould Taya, monsieur Chbi’h ould Cheikh Melainine. Procès où j’étais l’unique observateur étranger pour le compte de la RADDHO. Procès qui a débuté à Nouakchott avant d’être dépaysé à Aïoun à 800 km de la Capitale. Vers la frontière avec le Mali .
C’est à cette époque que je l’ai rencontré par l’intermédiaire de l’épouse du ministre.
C’est un homme très agréable, très ouvert d’esprit, très jovial et un très grand ami du Sénégal avec lequel il avait beaucoup de liens.
Je l’ai revu plus tard, en 2003 lorsque je suis retourné en Mauritanie en tant que membre du collectif international de défense du Président Mohamed Khouna ould Haidalla avec mes ainés Aissata Tall Sall, Boukounta Diallo et Mamadou Ismaila Konaté du Barreau du Mali.
Sans compter nos éminents confrères mauritaniens comme Mes Ichiddou, Ebetty, Yarba, Fatimata Mbaye et tant d’autres.
Je garde de lui l’image d’un homme de dialogue, d’un homme de synthèse, d’un homme éloigné des « identités meurtrières ».
Pour toutes ces raisons, je joins ma modeste voix à celles de tous ses proches et amis pour lui rendre l’immense hommage qu’il mérite.
À Dieu nous appartenons et à lui nous retournons, nous enseigne le Saint Coran .
Puisse Dieu lui faire miséricorde et l’accueillir au Firdaws.
Amine.
Va en paix, Homme de bonne volonté.
Me Amadou Aly Kane