Vingt huit personnes arrêtées à Kaédi, suite aux manifestations de protestation contre la victoire du candidat Mohamed Cheikh Ghazouani ont été libérées par les autorités.
Toutefois, seize personnes sont toujours détenues.
Trois jeunes (certains parlent de quatre) sont mortes à Kaédi. Le ministère de l’Intérieur a promis l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur la mort de ces jeunes alors qu’ils étaient dans les liens de la détention. Cette affaire a suscité une vive réprobation au sein de l'opinion.
Pour l'AJD/MR, ´'au delà du drame que cela constitue pour les familles éplorées, c'est encore une fois la jeunesse mauritanienne noire qui est victime de la répression d'état''.
Dans une déclaration, l'AJD/MR tient les autorités du pays pour ''responsables de ces meurtres''. ''La jeunesse mauritanienne, déjà jetée sur les routes de l'exil par la mauvaise gestion des ressources du pays, se voit aujourd'hui tuée parce qu'elle réclame la transparence électorale et le changement'', écrit le parti.
La formation de Ba Mamadou Bocar, arrivée cinquième à la présidentielle, ''exige que lumière soit faite sur les meurtres commis et la libération des dizaines de mauritaniens détenus dans les geôles du régime''.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.