Lors d’une conférence mardi après-midi, le candidat à la présidentielle Biram Dah Abeid a appelé les populations « à rester alertes, vigilantes et à faire preuve de bon sens pour défendre leurs votes », soulignant sa disponibilité au dialogue pour résoudre ce qu'il a décrit comme la crise politique et sociale que vit le pays.
Le candidat arrivé deuxième avec 22,10% des voix a renouvelé son refus de reconnaître les résultats de l'élection présidentielle, les qualifiant de « frauduleux ‘’. Il a renouvelé ses attaques contre la Commission électorale nationale indépendante soulignant qu’il y a des fraudes dans de nombreux bureaux, que les procès-verbaux de la Commission sont falsifiés et que la plupart d’entre eux comptent plus d’électeurs que d’inscrits.
Se disant surpris par le recours à la violence de la part d’un gouvernement dont le président est censé avoir remporté les élections, Biram a souligné que cela montre que les élections sont truquées, comme il l’a dit à maintes reprises. Il a déclaré que les événements de Kaédi sont un développement de la répression du régime représenté par le ministre de l’intérieur qu’il n’a pas raté au passage en le désignant comme le véritable dirigeant du pays.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.