Les états-majors de campagne de trois candidats à l’élection présidentielle (Hamadi Sidi Mokhtar, Biram Dah Abeïd et Outouma Soumaré) ont signalé des cas qu’ils qualifient de ‘’violations graves’’, durant les opérations de vote sur l’étendue du territoire national.
La campagne du candidat de Tawassoul impute ces violations au camp du candidat Ghazouani indiquant que ces violations ont été commises par des militants le soutenant. Sowbhi Ould Wedadi, porte-parole officiel du candidat Hammadi Sdi Mokhtar, a déclaré, lors d’une conférence de presse, que les violations observées étaient le fait de personnes influentes qui ne se rendent pas compte qu'avec ces pratiques, elles nuisent au pays et à leur candidat.
Il a ajouté qu'ils ont informé la Commission électorale indépendante des violations observées et que certaines d'entre elles ont été traitées, même s'ils craignent toujours l'expansion de certaines violations majeures.
La campagne a estimé que « le jugement sur l’intégrité du processus électoral sera basé sur l’ampleur de ces violations’’. »
Le candidat à l'élection présidentielle, Biram Dah Abeid, a accusé la Commission électorale de conspirer avec les partisans du candidat Mohamed Ould Ghazouani, estimant qu'elle les aide dans le processus d'achat des voix des électeurs auprès du public.
BDA a indiqué, peu après son vote, que la commission avait remis de manière illégale des cartes d'électeur aux partisans de Ghazouani qui se rassemblaient devant les bureaux de vote.
Il a également souligné que les partisans de Ghazouani versent des sommes d'argent aux électeurs à condition qu'ils filment le processus de vote pour le prouver.
Le candidat à l'élection présidentielle mauritanienne, Outoma Soumaré, a déclaré que sa campagne avait détecté des violations dès les premières heures du processus électoral notamment des votes multiples.
Soumaré a confirmé, après s’être acquitté de son droit, dans un centre de vote à Sebkha, que sa campagne avait reçu des informations faisant état de menaces contre les électeurs dans la région du Guidimagha pour les forcer à voter pour certains candidats, estimant que ces actions constituent une violation flagrante des droits des électeurs et soulèvent des inquiétudes quant à l'intégrité des élections.
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