Le marathon de la campagne pour l’élection présidentielle du dimanche 29 juin 2024 a été lancé vendredi à 00 heure.
Voici les échos d’un événement parti sur les chapeaux de roue.
Ciblant Nouakchott en premier, le candidat Mohamed Ould Ghazouani, qui a lancé sa campagne dans une cité réputée traditionnellement frondeuse, s’est adressé aux jeunes, en proposant une action visant « l’intégration, la formation et les loisirs » grâce à la création d’une institution spécialement dédiée aux défis posés par la politique de gestion de cette frange de la population, accablée par le chômage. »
Dans le même temps, Biram Dah Abeid, candidat de la coalition « Biram 2024 » se trouvait à Wompou, dans le Guidimakha, où il a tenu un
meeting populaire, au cours duquel il a vivement dénoncé la politique de tous les régimes précédents, à l’origine de la situation de crise
que traverse la Mauritanie depuis plusieurs dizaines années, et décliné un projet de société capable de mettre le pays sur les rails du développement, grâce à la fin des privilèges de naissance.
Ayant jeté son dévolu sur Nouadhibou, grande métropole du Nord, le candidat Bâ Mamadou Bocar a présenté un programme « qui touche à tous les enjeux auxquels la Mauritanie fait face : les différentes formes d’injustice que subit le peuple depuis plusieurs décennie, le problème crucial de l’unité nationale, la question du passif humanitaire,
l’officialisation des langues nationales ».
Le candidat de Tawassoul, première force de l’opposition parlementaire, Hamadi Sid’El Moctar, était également à Nouadhibou, d’outre il a appelé «à la mobilisation des jeunes pour créer les conditions du changement ».
Quant au candidat indépendant, Dr Outouma Antoine Soumaré, il a débuté sa campagne à Tarhil, une des zones périurbaines les plus défavorisées de Nouakchott, pour délivrer un message fort critique, sur les conditions de vie des populations et « solliciter la confiance des mauritaniens, en vue d’éradiquer la corruption ».