Que ce soit envers l’Ukraine ou vis-à-vis du Hamas, la culpabilité du président Joë Biden est avérée. Il est tout d’abord le responsable de l’intervention de la Russie en Ukraine. Le dirigeant de la plus grande puissance en ce monde pouvait y renforcer sa présence militaire. C’est le contraire qui s’est produit, sous l’influence d’appels pressants aux instructeurs américains présents là-bas d’abandonner les lieux : « Poutine va envahir l’Ukraine, quittez ce pays ! » d’une manière si répétitive que la Russie a pu croire au scénario taliban. Et ce fut une impressionnante colonne de blindés longue d’une dizaine de kilomètres qu’on vit avancer à découvert vers Kiev. Il paraissait certain que le pouvoir en place cèderait sans combattre, comme le fut en Afghanistan avec les Talibans. Nul n’effleurait le piège mortel qu’avait tendu Joë Biden à l’entrée de la capitale ukrainienne. Une vieille stratégie américaine, pourtant. Dès la seconde semaine de guerre, les pertes russes s’élevèrent à tel point qu’on a pu les comparer à celles accumulées au cours des dix années du conflit russo-afghan. Oui, Joë Biden est bel et bien le comptable de tous les morts russes et ukrainiens dans leur guerre fratricide.
En Palestine, avant même le déclenchement de la folie meurtrière de « Hulk Netanyahou », le président américain dépêcha un porte-avion au large des côtes de Gaza, en vue, affirma-t-il, de dissuader toute escalade dans la région. La réalité était tout autre. Lançant drones sur drones depuis ce navire, il fit cartographier la bande de Gaza au profit de l’armée [sioniste]. Avec une assistance financière de plus 14 milliards de dollars, en plus des armes, contre ce qu’ils appellent la « bande » de Gaza ou « enclave » palestinienne. Fermement décidé à motiver l’armée [sioniste], il demanda au monde de ne pas confondre vengeance et guerre, plutôt que de s’interposer et de chercher à réconcilier les antagonistes, ainsi que la morale l’aurait voulu. Là aussi l’implication meurtrière du Président Biden est palpable.
Situation intenable
Et le malin de rappeler que de tels événements s’étaient aussi déroulés aux États-Unis pour défendre la liberté… contre, il faut le sous-entendre mais il ne l’a évidemment pas dit, des révoltes d’esclaves ou d’indiens sortis de leur réserve à cause de la famine, à moins qu’il ne s’agisse simplement de ce que les Américains appellent « a cock and bull story ». Comparons ici la gestion « démocrate » de la crise [Sionie]-Hamas du 7 Octobre dernier à la gestion « républicaine » des événements du 11 Septembre 2001. Ceux-ci furent plus meurtriers, avec trois fois plus de victimes. Après avoir chassé du pouvoir les Talibans coupables d’avoir hébergé Al Qaïda, les Républicains se contentèrent de poursuivre les responsables de l’attaque sur les tours jumelles. Conséquences de la présence américaine en Afghanistan, une partie de son peuple prit les armes, une autre céda la place sans combattre. C’est cette Amérique-là que nous voyons aujourd’hui en action en Palestine. Il faut bien le dire : la véritable force des [Sionistes] est la présence des forces armées occidentales dans le Golfe. Et une conclusion s’impose : les pays de la région – Arabie saoudite, Koweït, Émirats, Bahreïn, Qatar, Jordanie, Syrie, Liban… – doivent former leur propre OTAN ou NATO pour leur autodéfense.
Hulk Netanyahou est très préoccupé par son plan inspiré par les événements qui portèrent Abdel Fatah Sissi au pouvoir. Il s’agissait pour le leader sioniste de manipuler, via le Mossad, l’aile armée du Hamas, en exploitant le dysfonctionnement de celui-ci et ses dirigeants exilés. Cette obstination lui fit d’ailleurs perdre dans un premier temps son pouvoir devant la coalition de Yaïr Lapid et Naftali Bennett. Puis, peu à peu convaincu que son dossier judiciaire resterait sans suite – une immunité que la journaliste Shireen Abu Akleh paya de sa vie… – Netanyahou s’est rapproché d’une nouvelle coalition plus extrémiste encore et put ainsi assurer davantage l’exécution de son plan. Une jeunesse armée jusqu’aux dents se lamentait dans les tunnels. Les leurrer se révéla d’autant plus facile qu’une énorme faille sécuritaire fut mise volontairement en place. Ainsi s’organisa le prétexte qu’attendait le vampire Netanyahou pour lancer la destruction de Gaza et l’anéantissement de la résistance palestinienne. L’unique moyen d’arrêter cette folie meurtrière est qu’Al Jezira rediffuse cette succession d’événements afin de confondre le démon sioniste et révéler l’ignoble et lâche criminel qu’il n’a jamais cessé d’être.
Je conclurai en déplorant le poids de la position de la France, influencée notamment par la présidente clairement sioniste de son Assemblée nationale, et opposée au soutien de son pays aux Palestiniens. Il faut élever le débat. C’est pourquoi je demande à notre chef de l’État de constituer sans tarder, en sa qualité de président de l’Union Africaine, un panel de cinq de ses confrères pour se rendre à Washington, Paris, Londres, Berlin et Tel Aviv, afin d’y plaider un cessez-le-feu immédiat et la constitution sans délai d’un État palestinien garanti dans sa souveraineté. Les populations [sionistes] et palestiniennes souffrent depuis 1948, il faut mettre fin à cette insoutenable situation. Et, cela devait aller sans dire mais ira mieux en le disant, ledit panel devrait aussi se rendre à Moscou et Kiev pour mettre fin, là aussi, à une cruelle guerre fratricide.
BA Abdel Razagh Adama Samba
Gérant BTS-INSAF