Je lis ici et là, depuis quelque temps, sur cette toile, des informations qui interpellent l'État, dont le devoir est de nous édifier, en les infirmant ou confirmant, et nous faire le privilège de ne pas rester à la merci de ces blogueurs qui prennent leurs désirs pour des vérités.
Le sujet des évènements au Mali, ce pays, avec qui nous partageons une frontière de plus de deux milles kilomètres, et dont les peuples, de quatre de nos régions, au moins, vivent, en parfaite symbiose, depuis des siècles durant.
Ces relations séculaires de bon voisinage, qui ont pour socle l'histoire, la géographie, le sang et la religion ne peuvent pas disparaître du jour au lendemain.
Ce qui, de mon point de vue, me permet de ressentir, avec regrets, les discours incandescents, des appels de personnes qui ne mesurent pas, à leur juste valeur, les relations entre les peuples de la sous-région et de leurs États.
C'est pourquoi la réciprocité des intérêts et des comportements des États, doit être sans équivoque, car ils défendent chacun, son territoire, son peuple, ses biens, en un mot les intérêts suprêmes de sa Nation.
Et à ce titre l'État est le représentant légal de ses ressortissants. Il représente leurs intérêts et les défend. C'est l'une de ses obligations régaliennes.
En conséquence, nous sommes contraints de dépasser, certaines contraintes passagères, qui surgissent, d'un moment à l'autre, dans un cadre concerté, où les négociations et la diplomatie sont le moyen le plus sage du règlement des malentendus.
Le Mali, pays frère et voisin, passe par une période difficile, depuis plus d'une décennie, la Mauritanie a été à ses côtés et doit le rester, jusqu'à ce qu'il se mette debout, et oublie ses déboires, du fait de groupes armés sur son sol, une situation dont est née une bataille ouverte, entre l'armée régulière, et certains compatriotes, en groupes armés ethniques, touaregs, peuls et arabes.
Ce qui ne doit aucunement mettre en danger les intérêts des mauritaniens, installés sur le territoire malien, tant pour leurs vies que leurs biens.
Les autorités maliennes sont responsables de l'intégrité des mauritaniens, de leurs biens, et de tous les étrangers installés sur leur sol.
Dy Ould Hasni
Nous souhaitons voir se régler, ce problème en interne, entre les maliens, de manière à revenir à la position d'un Mali, uni, prospère et indépendant.