Les populations de la banlieue ont renoué avec des délestages intempestifs. A Arafat, mercredi et jeudi soir, les habitants de ce grand bourg de la capitale ont enregistré plus de quatre coupures successives. Le courant veniat et repartait quelques secondes après, ce qui représentait un gros danger pour les appareils électroménagers et les postes de télévision. Le courant ne se stabilisera que vers 23 heures. Ces coupures interviennent même en plein jour mais avec moins de régularité.
Cette société, qui n’a plus de problème de production selon elle, ne doit pas non plus connaître le problème d’approvisionnement en fioul dans la mesure où le prix du pétrole n’arrête pas de baisser depuis plusieurs mois. Ces coupures ne seraient-elles pas liées aux travaux qu’effectuent les équipes de la SNDE ? En effet, depuis quelque temps, on observe d’importants travaux de pose de conduites d’eau dans la ville, les équipes de la société d'eau qui travaillent dans une ville sans plan d’aménagement peuvent être amenées à sectionner les routes voire les câbles de courant. Les populations deviennent alors des victimes collatérales.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.