En marge des travaux du premier forum de haut niveau mauritano-allemand sur les opportunités d'investissement dans le domaine de l'hydrogène vert en Mauritanie, tenu ce mardi 23 Avril au Centre des Conférences de Nouakchott, le ministre de l'Économie et du Développement Durable, M. Abdessalam Mohamed Saleh, a signé un mémorandum d'entente relatif au développement du projet Renaissance du Sahara (SAREP), avec le directeur de l'Institut allemand de recherche et de développement IFAS, M. Peter Hick.
Ce protocole d'entente vise à lancer un projet de développement énergétique multisectoriel, comprenant la construction de centrales solaires et éoliennes, le développement de projets de reforestation, d'agro-industrie et de production d'eau potable.
Ce projet repose sur le reboisement d'une vaste zone en plein cœur du désert mauritanien en s'appuyant sur le dessalement de l'eau grâce aux énergies renouvelables et la création d'un système économique durable autour de la zone plantée, incluant l'exploitation des forêts et le stockage du carbone.
Le présent protocole d'entente permettra ainsi de réaliser les études techniques et financières nécessaires au développement de cet ambitieux projet.
Dans son discours de circonstance, le ministre de l'Économie a déclaré que "ce projet ambitieux baptisé "SAREP" s'appuie sur l'hydrogène vert en plein cœur du désert mauritanien grâce aux énergies renouvelables et à la création d'un système économique durable autour de la zone plantée, incluant l'exploitation des forêts et le stockage du carbone".
Il a ajouté que ce protocole permettra de réaliser les études financières et techniques pour le développement de cet ambitieux projet, soulignant que la mise en œuvre de celui-ci est attendue dans trois ans, en cas de réussite des études menées dans le cadre du mémorandum en question.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.