Nouakchott abrite, du 19 au 21 février prochain, la 48e édition de l’Assemblée Générale de la Fédération des Sociétés d’Assurance de Droit National Africains (FANAF) sous le thème de ‘’ L’assurance au service du développement économique et social de l’Afrique’’. 800 délégués en provenance de cinquante pays africains et du reste du monde prendront part à cette rencontre. Les objectifs de l'Assemblée Générale placée sous le haut patronage du président de la République sont de :
-Rappeler les efforts de l’Afrique pour le développement optimal du secteur des assurances
-Inciter tous les pays africains à s’y intéresser davantage, car ce secteur est porteur de croissance
-Poursuivre l'élargissement de la FANAF en termes de membres.
A 48 heures de la tenue de ces assises, les organisateurs ont fait face à la presse. Occasion mise à profit par M. Haimoude Bechir Kemal, président de l'Association professionnelle des assureurs mauritaniens (APAM) pour magnifier la portée de cet événement majeur. ’’Nous sommes heureux de voir la Mauritanie accueillir cet événement dont les retombées se feront sentir sur le système économique. À travers la tenue cette 48ème AG , c’est un message fort adressé aux décideurs sur le rôle des assurances dans le développement du pays.’’ Il a exprimé sa reconnaissance aux autorités mauritaniennes et aux différents sponsors pour le soutien multiforme et efficient apportés aux organisateurs pour la réussite de cette rencontre. Pour sa part, M. César Ekomie Afene, président de la Fédération des Sociétés d’Assurance de Droit National Africains (FANAF) a, d’emblée, remercié les pouvoirs publics mauritaniens pour ‘’les efforts déployés pour la réussite de cet événement’’. Il a souligné que le choix du thème central retenu pour notre assemblée générale de Nouakchott s’explique par le fait que ‘’le développement économique et social de l’Afrique est un défi majeur pour tous nos gouvernants et l’espoir d’un mieux-être pour les peuples. C’est à ce titre que l’atteinte des objectifs de développement suppose de repenser les fondamentaux de la gouvernance de nos organisations pour proposer des solutions novatrices aptes à relever le niveau du bien-être de nos populations.’’
Dans cet élan, comment l’assurance peut-elle jouer son rôle de vecteur du développement économique et social du continent ? C’est ce thème qui constitue le fil conducteur des journées scientifiques au cours de cette 48ème Assemblée Générale de la FANAF. Repositionner davantage l’assurance au cœur du développement économique et social de l’Afrique, c’est véritablement faire le pari de la responsabilité des acteurs de l’industrie africaine des assurances à imaginer des solutions assurantielles nouvelles qui portent entièrement nos économies. ‘’L’assurance est, et sera, le porteur de nos économies, non seulement à travers la couverture des risques sociaux, mais également en revisitant sa mission d’investisseur institutionnel. Ce sera résolument la trame de notre réflexion à Nouakchott’’, a-t-il fait remarquer.
Quant à M. Abdellah Kharchi, Président du Comité d'organisation de la 48 assemblée générale de la FANAF, il a estimé que la Mauritanie s’est battue pour organiser cette rencontre indiquant que les autorités, dans le cadre du système de rotation de l’organisation ont pris les devants pour pousser les organisations nationales des assureurs à prendre l’initiative. Il a souligné que cette 48 ème AG de la FANAF va booster le secteur des assurances au moment où les autorités sont en train de réglementer l’activité. Il est attendu, dit-il, une promotion du secteur et des retombées importantes sur le marché local avec un renforcement de la profession et une croissance économique de l’activité.
Différents panels animés par des sommités constitueront les forts moments de cet événement majeur .
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.