Découverte d'un cadavre à Tarhil

Tarhil se trouve à cheval entre Riyad et Toujounine. C'est une zone infestée de truands et voyous. Certain y habitent et n'y opèrent jamais. D'autres qui y résident passent leur temps à guetter la moindre occasion de subtiliser quoi que ce soit. Le fameux squat « Gazret ech-Chebab » le rappelle toujours aux habitants des environs. Hors la loi, ce squat demeure inaccessible aux flics...

Le Samedi 10 Février vers 13 h, un cadavre est découvert dans une maison abandonnée au quartier « Batigue Ladu ». Rapidement informée, la police prévient à son tour les autorités qui se rendent aussitôt sur place pour dresser le constat d’usage. Le cadavre est ensuite évacué à la morgue de l'hôpital de l'Amitié où il est identifié. Il s'agit d'une cinquantenaire qui habite audit quartier. Son cadavre ne comporte ni blessure ni lésion. Ce qui laisse croire qu'elle pourrait être morte naturellement. Son mari et ses enfants ont affirmé qu'elle souffrait de troubles psychiques. Elle avait été vue pour la dernière fois la veille au soir, non loin du lieu où son cadavre a été découvert. La police n'a pas encore clos son enquête.

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Tentative de suicide d'une jeune fille

M.S. est une jeune fille âgée de 22 ans dont la famille habite au quartier Kandahar de Nouakchot-Sud. Elle a très tôt mis fin à sa scolarité comme certaines filles de son âge soucieuses de se marier.  Depuis quelques mois, elle s'est liée d'amitié avec un jeune qui réside à l'étranger et communique régulièrement par les réseaux sociaux. Il y a deux semaines, le jeune expatrié décide de demander sa main. La maman n'y voit aucun inconvénient et répond favorablement mais le papa, divorcé depuis longtemps de celle-ci, émet des réserves. Comprenant qu’en réalité il s’oppose à cette union, M.S. décide de se suicider. Très tard la nuit, elle taille une veine de son bras avec une lame : hémorragie. Réveillés en sursaut, les membres de sa famille l'évacuent aux urgences de l'hôpital. Heureusement sauvée de justesse, elle reste actuellement sous bonne garde des siens.

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Les braqueurs de Lemgheïty épinglés

Depuis trois semaines, une bande de malfaiteurs sévissait au quartier Lemgheïty de Dar Naïm. Plusieurs personnes braquées ou agressées, boutiques et domiciles cambriolés... Pour la plupart récidivistes, ces bandits semblaient dépourvus de tout scrupule, n'épargnant ni les vieilles personnes, ni les enfants, ni les femmes. Même des handicapés mendiants se comptent parmi leurs nombreuses victimes !

La police a finalement décidé de les traquer. Éparpillés discrètement dans les rues du quartier ou ils opèrent d'habitude, des agents en civil ont fini par appréhender deux suspects et le reste de la bande a été ramassé au cours des vingt-quatre heures suivantes. Grand ouf de soulagement pour les habitants terrorisés de la zone !

Mosy