Le travesti arnaqueur épinglé
A.A.S. est un jeune commerçant qui a l'habitude de se balader la nuit en voiture. Il y a quelques jours, il passait aux environs du stade du Ksar vers 22h quand une charmante jeune fille de teint foncé lui fit signe de s'arrêter. Il freine aussitôt et l’embarque. Elle lui propose de passer un moment avec elle en contrepartie d'une modeste somme d'argent. Notre Casanova accepte sans réfléchir. Elle le dirige vers un quartier éloigné et l'emmène dans une petite maison sombre et déserte. Une fois seuls, elle ôte sa perruque, puis son voile… et voilà que la belle poupée se transforme en djenk musclé et cheveux crépus ! « Remets-moi gentiment tout ce que tu as, sinon, tu verras ». Effrayé et surpris, le jeune homme s'exécute aussitôt. Son agresseur s'empare de ses portables et d’une importante somme d'argent avant de le chasser de la maison.
L’abusé revient peu après avec deux policiers. Ceux-ci frappent longuement et en vain à la porte, avant qu’un voisin finisse par les informer que les propriétaires de la maison sont partis en voyage depuis plus d’un an. Mais, ajoute-t-il, on voit de temps en temps y entrer et sortir un délinquant nommé Jemal déguisé en femme... Il s’avère que le quidam est fiché par la police, il a déjà déplumé des dizaines d'hommes en les menaçant parfois avec un couteau.
Les policiers décident alors de surveiller discrètement le lieu. Ils n’auront guère attendu : dès le lendemain soir en effet, Jemal se présente avec une nouvelle proie. Les condés investissent immédiatement la maison, passent les menottes au travesti pris en flagrant délit et perquisitionnent son repaire, découvrant beaucoup de voiles et matériels de maquillage qui lui permettaient de se métamorphoser pour aguicher ses « clients ».
La bande des machettes
La partie Nord d'Arafat appelée « Carrefour Madrid » vit ces deux dernières semaines des troubles assez particuliers. Divisés en groupes de deux ou trois, des malfrats commencent très tôt à y circuler à pied ou en moto. Souvent armés de machettes, ils ne ciblent que les passantes dont ils s’emparent des sacs ou téléphones, avant de poursuivre tranquillement leur route. Essaie-t-on de les en empêcher ou de les suivre, on se voit illico menacé de mort. On déplore un ou deux blessés légers. De braves jeunes hommes se sont battus contre trois d'entre eux et ont pu en arrêter un. Le lendemain, une patrouille du GGSR en a coincé deux autres. Cela n’a pas dissuadé leurs comparses qui continuent à sévir dans le coin.
Bagarre à Tin Soueïlim
Au carrefour Tin Soueïlim se trouve le fameux restaurant El Arabi. Une foule de jeunes gens s’y amasse devant sa devanture tout au long du jour. C'est aussi la ruée de tous les dépravés de la zone. On voit parfois de jeunes toxicomanes y consommant des produits toxiques au vu et au su de tous. Une situation propice à des actes criminels. En 2021, un jeune serveur fut ainsi assassiné devant ce restaurant.
Il y a quelques jours, une violente bagarre y éclatait à une heure du matin. Elle opposait un agent du GGSR et un garde en civil. Les coups de poing pleuvaient et le soldat de la sécurité routière a fini par tirer un coup de feu en l'air pour intimider son adversaire apparemment trop coriace. Mais heureusement des personnes de bonne volonté sont intervenues et un arrangement a été conclu.
Mosy