Le premier Centre International des Conférences de Nouakchott (CICN) abrite une conférence de haut niveau sur « les enjeux de la gestion de la biodiversité marine et côtière en Mauritanie » les mardi 23 et mercredi 24 janvier 2024. Cette rencontre est organisée par le fonds fiduciaire BACoMaB, dont la vocation « au-delà de l’appui financier, est la conservation de la biodiversité marine et côtière, vise à assurer l’animation entre les partenaires » impliqués dans la gouvernance de ce secteur vital pour la préservation de l’environnement et la vie des communautés.
La cérémonie de démarrage de la conférence s’est déroulée en présence de la ministre de l’environnement, Mme Lallia Camara, du Ministre de la pêche et de l’économie maritime, Thierno Moctar Lam, du président du Conseil d’Administration du Fonds Fiduciaire BACoMaB et de nombreuses personnalités représentants les institutions partenaires.
La pertinence de l’organisation de cet événement réside dans un constat établi au cours des 20/25 dernières années, au cours desquelles le débat sur la biodiversité et l’environnement marin s’est imposé face « à la montée en puissance des secteurs économiques-tels que la pêche, les hydrocarbures, le transport maritime ou encore le développement urbain et industriel, qui ont un impact sur les riches écosystèmes que recèlent les eaux sous juridiction mauritanienne.
Or, ces écosystèmes-parmi les plus productifs du monde, en raison de la présence de conditions favorables, dont la zone d’upwelling, les canyons sous-marins, les monticules de coraux d’eaux froides, les hauts fonds du Banc d’Arguin, fournissent des services exceptionnels insuffisamment connus et de plus menacés par les activités humaines et les effets du changement climatique ».
Ainsi, l’Etat s’est fortement impliqué pour encadrer ces nouvelles dynamiques avec l’appui de plusieurs partenaires techniques et financiers : UICN, Coopération française, Coopération Allemande (GIZ et KFW), UE, PNUD, FAO, Banque Mondiale..
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.