Dr. Hampaté Bâ a été nommé inspecteur général de la santé, lors du dernier conseil des ministres. Une promotion méritée pour ce jeune cadre du département de M’Bagne. Jusqu’ici conseiller du premier ministre chargé des affaires sanitaires, cet ancien DGA de l’institut national de recherche en santé publique (INRSP), vient de franchir un autre palier dans sa carrière. Pendant la période de la COVID 19, on l’a vu au front, représentant la primature lors de la réception de nombreux dons que les partenaires octroyaient à la Mauritanie. Et sur les plateaux de télévision, il faisait le point sur les moyens reçus et la manière dont ils sont dispatchés.
Jeune acteur politique du département de M’Bagne, il participait, avec brio, aux débats politiques à la télévision pour le parti INSAF et prenait une part active aux empoignades politiques chez lui, à M’Bagne. Il fait partie de la jeunesse militante qui monte au niveau de ce département ; un département qui, il faut le signaler, voit, depuis peu, ses cadres promus à des postes significatifs, ceci, après une longue période diète noire.
Porté à la tête de l’inspection générale de la santé, Dr. Hampaté, fils de l’illustre Dr. Bâ Oumar et homonyme du non moins illustre auteur de l’Etrange Destin de Wangrin, a une lourde mission. Assurer, avec une équipe de 18 inspecteurs, le contrôle et le suivi des différents secteurs de la santé : pharmacie, affaires médicales, affaires administratives et financières etc. Il n’est un secret pour personne que le secteur des pharmacies, des laboratoires est fortement décrié et qu’il est redouté et redoutable d’y mettre de l’ordre. Un gros challenge donc. Alors bon courage Docteur !
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.