Plusieurs fonctionnaires affiliés à l’Union des Syndicats Mauritaniens de l’Education (USME) étaient en sit-in sur la place publique située entre la présidence de la République, l’Assemblée Nationale, le Ministère de la justice et la société « Mauripost » mercredi 13 décembre..
Ce mouvement s’inscrit dans le cadre d’une grève cyclique de 3 jours par mois, décidée au début de la présente année scolaire, dans l’objectif d’obtenir la satisfaction d’une plate-forme composée de
plusieurs points.
Parmi ces doléances « une augmentation significative des salaires des enseignants (application de la règle d’or sur les salaires) et une augmentation de toutes les indemnités avec insertion sur le bulletin de salaire. Octroi de lots de terrains aux enseignants dans des zones permettant les déplacements pour travailler dans le cadre d’une politique de logements décents, une prime de motivation pour les enseignants dans les classes, l’intégration des enseignants adjoints dans le corps et la suppression de cette catégorie, le règlement du problème des professeurs travaillant sur la base de Contrats à Durée Indéterminée (CDI) et leur intégration dans le statut général».
Ces revendications concernent également « la nature de la prime d’éloignement en fonction de la zone de travail, la carte professionnelle, la formation continue…. ».
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.