Dans le cadre de son projet "mise à niveau des établissements secondaires", la Région de Nouakchott a offert un équipement important au Lycée d’El Mina. Il s’agit d’une salle d’informatique dotée d’une connexion WIFI, d'un téléviseur grand écran, d'une bibliothèque, d'un laboratoire et d'une buvette. Pour sa part, l’administration a bénéficié de deux unités informatiques et d’un téléviseur grand écran. La région a également fait réhabiliter les portes et les fenêtres qui étaient tombées ou sans fermetures, les toilettes qui ne disposaient ni de chaises, ni d’eau. La cérémonie d’inauguration de cette salle d’informatique et les autres équipements s’est déroulée, le 26 novembre, à l’occasion de la célébration du 63e anniversaire de l’indépendance nationale.
Auparavant, la région de Nouakchott avait installé 35 bancs dans la grande cour de l’établissement. Pour fournir l’ombre aux élèves, un arbre est planté derrière chaque banc. Ainsi, les élèves pourront s’y installer pendant la récréation ou des heures intercalaires. Ces arbres ne manqueront pas de créer, s’ils sont bien entretenus, un microclimat dans cet établissement qui gagnerait à être érigé en lycée d’excellence pour El Mina,, Riyadh et Arafat.
Avec ses 543 élèves répartis en 9 divisions pédagogiques, le lycée d’El Mina I avait une situation peu enviable avant ce geste. On se croirait hors de Nouakchott. Pourtant, il y a quelques années, cet établissement avait bénéficié d’équipements similaires dont on a plus les traces. C’est pourquoi, en équipant aujourd'hui les établissements, le ministère et la région doivent doivent veiller au suivi, à l’entretien et à la sécurité du matériel octroyé. Le directeur du lycée d’El Mina, Mohamed Ahmed Abdel Wahab qui a remercié la région de Nouakchott pour cet appui salvateur, promet que les dispositions seront prises pour assurer la sécurité des équipements. La région envisage d'équiper plusieurs établissements secondaires dans sa circonsription.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.