L’université de Nouakchott, l’Université Hassan II de Casablanca et l’Université Mohamed Ben Abdallah de Fès ont organisé une journée d’échanges visant à renforcer la profondeur des relations séculaires, stratégiques unissant la République Islamique de Mauritanie et le royaume du Maroc, dans un grand réceptif hôtelier de Nouakchott. Cette rencontre de haut niveau a été animée par des spécialistes dans tous les domaines académiques : histoire, religion, droit, économie, culture, diplomatie, sociologie.
Les différents intervenants, à l’image du Pr Abdelatif Komat, doyen de la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales Ain Chock de l’Université Hassan II de Casablanca, et le Pr Mohamed Bouzlafa, doyen de la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales
de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdallah de Fès, ont rappelé le caractère historique et la profondeur des relations à tous les niveaux entre les peuples de Mauritanie et du Maroc.
Ces rapports « séculaires stratégiques, ont été rapidement intégrés et pris en compte par les États, au plan politique et diplomatique », avec un important développement de la dimension commerciale ces dernières années.
Ainsi, le volume des échanges entre les 2 pays a atteint le chiffre record de 300 millions de dollars, selon les statistiques les plus récentes, le Maroc devenant ainsi le premier partenaire et le premier investisseur africain en Mauritanie.
Les universités entendent accompagner cet élan, d’un point de vue académique, en développant les échanges sur le plan de la recherche scientifique et de l’accueil des enseignants-chercheurs.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.