Les forces de l’ordre ont été massivement déployées ce lundi, dans la ville de Bababe.
Ce mouvement vise à empêcher une manifestation des populations réclamant la lumière sur la pendaison de 28 militaires négroafricains, dans la base d’Inal par leurs frères d’armes, au cours de la nuit du 27 au 28 novembre 1990, pour célébrer le 30e anniversaire de l’indépendance de la Mauritanie.
Les collectifs des rescapés, les familles des victimes, les ONG de défense des droits humains et les soutiens à la cause de ces victimes réclament la lumière sur ces événements depuis plus de 30 ans.
Le pouvoir de Maaouya ould SidAhmed Taya, sous le magistère duquel ces crimes ont été commis a fait adopter une loi d amnistie, en mai 1993, pour "régler" cette douloureuse affaire à sa manière.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.