Entamé depuis plusieurs mois devant une cour anti-corruption, le procès de l’ancien président de la République, Mohamed Abdel Aziz et ses treize compagnons, est entré dans sa phase finale cette semaine.
Cet étape, très importante, est dédiée aux répliques.
Ainsi, les avocats de la partie civile, c'est à dire ceux de l’État de Mauritanie, repassent devant la barre, chacun disposant de dix minutes, pour répondre et contester les arguments développés par leurs collègues du collectif de défense, dans les plaidoiries.
Après les avocats de la partie civile, le dernier mot reviendra aux robes noires de la défense.
La suite sera la mise en délibérée d une affaire qui tient en haleine l’opinion nationale et internationale depuis deux ans.
Mohamed Abdel Aziz, placé en détention préventive depuis près d’une année, en compagnie d’autres anciens hauts responsables et proches de son régime, doivent répondre d’un chapelet de chefs d’inculpation dont "corruption, trafic d influence, blanchiment de capitaux, abus de pouvoir".
La défense dénonce la violation de la constitution et du principe de l’immunité du président de la République.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.