Un atelier de formation des formateurs sur la protection des femmes contre les violences s’est achevé, le samedi 11 novembre, à Nouakchott. Organisée par l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH), avec l’appui financier de l’Ambassade d’Allemagne en Mauritanie, cette session avait pour objectif d’outiller les participants à travers des modules, sur la nécessité d’une protection des femmes et des filles et de permettre une grande implication des hommes.
Mme Ramata Ba, coordinatrice du Programme de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles par l’implication des hommes et des jeunes en milieu rural, a indiqué que cet atelier est une continuité du travail effectué sur le terrain à travers les centres d’éveil de l’AMDH. A travers des séances de sensibilisation par le biais de causeries débats, les personnes relaies des six régions bénéficiaires du programme ont pu être formées et doté s d’instruments pour mener un travail de promotion et de respect des droits des femmes et des filles.
Grâce à la formation des formateurs, les relaies pourront mener des campagnes de sensibilisation et de plaidoyer. Un transfert de compétences pourra s’effectuer. La présidente de l’AMDH, Me Fatimata M’Baye a estimé que la ‘’formation des relaies est importante. D’autant que les communautés vont s’approprier les outils et mener un formidable travail sur le terrain.’’ Les coordinateurs du programme au Brakna, Gorgol, Guidimakha et les deux Hodhs se sont réjouis de la bonne tenue de cette rencontre qui leur a permis de renforcer leurs compétences et de s’outiller sur les types de violence et de protection à travers la législation. Partenaire de l’AMDH, l’ambassade d’Allemagne par le biais de son conseiller politique, s’est félicité de cette initiative avant de réitérer la disponibilité de sa représentation à accompagner l’association.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.