Le gouvernement a nommé le mercredi 1er novembre Mohamed Ali Ould Mahand au poste de président du Conseil d’administration de la Bibliothèque Nationale. Une promotion rendue officiellement publique par décret publié à l’issue de la réunion du Conseil des ministres au cours de la semaine dernière.
Une promotion qui a suscité un grand élan de satisfaction dans les milieux culturels et littéraires mauritaniens, en raison de la riche et la longue expérience dont jouit Mohamed Ali, qui a accumulé au cours de ces dernières années un arsenal de connaissances qui fait de lui la personnalité la plus appropriée pour occuper ce poste.
La bioghraphie de Ould Mahand que nous évoquerons ici à titre non exhaustif suffit largement pour convenir qu’avec cette promotion aux commandes du CA de la Bibliothèque nationale, c’est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Polyglotte " français-arabe-anglais-wolof-halpoular", le professeur des langues et traducteur qu’il est, est également interprète de conférences.
Un bagage qui lui a permis d’être accrédité par des ambassades comme traducteur.
Mohamed Ali a occupé également, grâce à ses compétences étendues le poste d’attaché de presse aux missions diplomatiques accréditées à Dakar.
Ould Mahand a été par ailleurs nommé à trois reprises à des postes attitrés au niveau du Système des Nations Unies et 5 fois au sein de l’UNHCR-mission au Sahara occidental.
Mohamed Ali est aussi l'un des Lauréats du concours Jean Picktet (droit humanitaire).
Ses capacités rares d’interprète hors pair dans la sous-région, lui ont valu de voir ces précieux services sollicités par de nombreux petit-fils des chefs spirituels de la Tariqa Tidjania, prêchant ce culte, sur un vaste espace qui s’étend du sud-marocain jusqu'au Nigeria (Elhadj Oumar Tall, Elhadj Malick Sy...)
Ould Mahand est aussi fondateur des écoles Elhadj Malick Sy en Mauritanie.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.