Une soixantaine de migrants irréguliers mauritaniens ont été rapatriés des États Unis d Amérique, vendredi soir (3 novembre).
Une opération motivée par une absence de titre de séjour sur le sol américain pour les personnes concernées.
Pour se rendre aux USA, ces jeunes mauritaniens ont emprunté un itinéraire très compliqué et excessivement dangereux passant par l’Amérique Centrale.
Entre billets d’avions et sommes faramineuses versées à des passeurs sans scrupules, chacun d’entre eux avait dépensé un minimum de 300.000 MRU. L’argent parti en fumée.
Une perte qui doit pousser l’État et tous les segments de la société, à engager une réflexion stratégique face au phénomène.
Un investissement de 300.000 MRU ne pouvait-il servir de fonds de roulement pour créer un petit business, sur la base d’un projet monté suivant les normes standards?
Dans le même ordre d’idées, il est logique de penser l’association de plusieurs candidats à l’immigration dans un seul business qui aurait pu permettre de créer une entreprise pérenne dans des domaines tels que l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’artisanat.... sous l’encadrement de professionnels dans les secteurs choisis.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.