Le gouvernement mauritanien et les services du Fonds Monétaire International (FMI) se sont entendus sur la conclusion préalable de la revue du programme appuyé par la Facilité Élargie de Crédit (FEC) et le mécanisme élargie de crédit et un accord préalable au niveau des services pour un programme au titre de la Résilience et de la Durabilité (FRD), pour un montant total de 193,82 millions de DTS, soit 253 millions de dollars, au terme d'une mission de l’institution de plusieurs jours à Nouakchott.
Les ressources à mettre à la disposition des autorités mauritaniennes dans le cadre de la FRD "vont soutenir les efforts visant à renforcer la résilience face aux chocs climatiques, les capacités de gestion des risques de catastrophe et accélérer la transition vers les sources d'énergie propre", selon un communiqué transmis à la presse.
Les réformes prévues dans le cadre de ce programme concernent les domaines suivants: ´´l’intégration du climat dans la gestion des finances publiques, la Gestion des Investissements Publiques, la protection sociale contre les chocs climatiques et le renforcement du cadre institutionnel de la gestion".
Les décaissements se feront suivant le rythme de la mise en œuvre des réformes.
Analysant les données macroéconomiques actuelles de la Mauritanie, le document signale qu’en 2023, la croissance devrait ralentir à 4,8% contre 6,4% en 2022 et l’inflation devrait poursuivre sa tendance baissière en atteignant 4,5% en 2023.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.