Des élèves des classes de la 5ème, de la 1ère et de la Terminale, option latin et spécialités Humanités, Littérature et Philosophie du lycée français Théodore Monod de Nouakchott, ont entamé, depuis le 7 octobre courant, une visite pédagogique et culturelle en Provence Gallo-Romaine, dans le sud de la France. Au lycée, point de rassemblement pour l’aéroport Oumtounsy, les séparations d’avec les parents et des amis étaient très émouvantes.
Au lendemain de leur arrivée, les élèves et leurs encadreurs, Mme Emmanuelle Girard Deddé, professeur de lettres / langues anciennes, Guilhem Germond, professeur de lettres ont consacré la première journée à la découverte du centre historique d’Arles, une ville connue aussi pour son festival de photos.
Décidé de concert avec la direction de l’établissement et les parents d’élèves, ce voyage a pour but de passer des cours théoriques en classe à la pratique sur différents sites historiques, archéologiques et culturels. Ainsi, les élèves et leurs encadreurs de rendront à Glanum, Pont du Gard, sites de Puymin et de la Villasse à Vaison-la-Romaine, la maison carrée, le temple de Diane, la fontaine des jardins, la tour Magne à Nîmes, le musée d'Arles antique et son centre historique, ainsi que le musée de la romanité à Nîmes. Puis, ils passeront ensuite une demi-journée avec une association archéologique et scientifique reconnue pour sa précision et ses savoirs sur les jeux dans l'Antiquité. Avant de se rendre en Camargue, dans le marais du Vigueirat pour découvrir son environnement naturel, avec une mini-croisière sur le Rhône. Ils profiteront enfin d’une visite des cryptoportiques à Arles. Cette croisière est une belle occasion pour découvrir la richesse en faune et en flore du le Rhône (herbes, reptiles, oiseaux…).
Les organisateurs du voyage espèrent aiguiser et susciter la curiosité de leurs jeunes apprenants. Signalons que cette visite durera une semaine. Nous y reviendrons
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.