Le petit Hamdy, victime d’une tentative de rapt ou de kidnapping, le vendredi soir, vers 20 H, à Tarhil, rue Messaoud et son frère sont gardés au commissariat de police, situé sur la même route (Toujounine) tandis que l’auteur de l’acte, qui aurait été transporté vers un hôpital de la capitale a disparu. Venus aux nouvelles auprès du commissariat, les parents se sont entendus dire qu’ils devaient se rendre au chevet du chauffeur dans un hôpital. Lequel ? Personne ne sait; les parents des enfants, (tantes, sœurs, grands-mères, cousins, oncles et autres proches) ont visité l’hôpital Cheikh Zayed avant de s’entendre dire que l’homme par lequel leur malheur est arrivé se trouverait à l’hôpital national. « Nous avons visité les urgences et tous les autres services, en vain », explique au reporter du Calame, l’une des tantes des enfants. Partout, on leur a dit que ceux qui étaient arrivés la veille ont tous été traités et sont repartis. Alors, où est-il passé ce chauffeur qui a failli, par son geste tuer un enfant de 14 ans et croupit depuis plus de 48 H dans un commissariat avec son grand frère ? Pourquoi la police ne dispose pas de ses coordonnées pour le ramener au commissariat afin de l’interroger sur son geste ? Pourquoi les enfants sont-ils gardés à vue alors qu’ils sont présumés innocents ? Cherche-t-on à faire porter la responsabilité de ce qui est arrivé au chauffeur et à son véhicule aux parents de l’enfant victime de la tentative de rapt ? Voilà les questions que les parents et leurs voisins se posent aujourd’hui. Sinon, pourquoi la police n’a pas réussi à retrouver l’auteur de l’acte ? « Après avoir failli kidnapper notre enfant, on l’emprisonne ensuite, nous ne comprenons pas ; nous demandons la libération de nos petits enfants », soupire la grand-mère des enfants.
Face à cette situation incompréhensible, la famille, visiblement très démunie auprès de laquelle s’est rendu un reporter du Calame ne baisse pas les bras, elle se mobilise et a mobilisé d’autres proches dont certains ont, après moult recherches réussi à joindre le commissaire ou l’inspecteur qui leur aurait promis de régler le cas, demain, lundi.
Cette tentative de rapt n’a pas fini de livrer ses secrets.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !