Chauffeur au Programme Alimentaire Mondial (2008-2010), puis au PNUD (2010-2012) et à OCHA (2012-2013), Abass Demba Ba s’est présenté au journal ‘’Le calame’’ pour faire part de ses complaintes contre le système des Nations unies en Mauritanie.
Abass se dit victime ‘’d’injustice’’ incompréhensible. ‘’Depuis une dizaine d’années, je postule sans cesse. Systématiquement, mes différentes candidatures ( au HCR,UNICEF,PAM, FAO,OMS et Banque Mondiale) sont systématiquement rejetées.Des fois, mon dossier est enlevé’’, avance-t-il.’’De ces rejets systématiques, aucune raison valable n’est avancée. Pourtant, je réponds à tous les critères’’. ‘’J’ai toujours été cité et décrit par mes anciens employeurs comme un chauffeur exemplaire qui s’acquitte de manière professionnelle de son travail. Ils ont toujours été satisfaits de mon travail. Ceux qui sont sélectionnés ne sont pas plus méritants que moi’’, affirme-t-il. ‘’Ce n’est pas juste’’, peste-t-il.
Des confidences qu’il est arrivé à glaner, il ressort que les ‘’relations heurtées’’ avec l’ancienne cheffe de Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) en Mauritanie, Mme Loubna Ben Hayoun seraient à l’origine des tracasseries dont il est victime. Certains confidents ne cessent de l’interroger sur ces rapports avec Mme Loubna. Abass Demba Ba estime avoir vécu ‘’l’enfer’’ avec la première représentante de OCHA. ‘’Du calvaire que j’ai vécu dont je ne peux citer qu’une infime partie, je faisais des fois des missions sans DSA (perdiems), sans hébergement, ni restauration contrairement à mes autres collègues chauffeurs. J’ai tout supporté. Je ne dois pas être victime des humeurs d’une ancienne fonctionnaire. Je paie le prix pour rien. Je suis le maillon faible de la chaîne ’’, estime-t-il.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.