Un présumé meurtrier épinglé
Il y a deux semaines, des habitants du quartier carrefour Adrar (axe Dimi) découvraient le cadavre d'un homme ligoté. Il s'est avéré plus tard que ce cadavre est celui du gardien du complexe commercial Katawan. Après les formalités d’usage, la police ouvrait une enquête. Les agents de recherche du commissariat Toujounine 3 ont longtemps tourné en rond sans résultats concrets, avant qu’une nouvelle piste ne les conduise vers un suspect qu'ils ont épinglé il y a juste quelques jours. Son interrogatoire qui se poursuit encore aurait permis de lancer des recherches sur deux autres suspects mais les policiers appliquent sur le sujet un black-out total : « Tant que l'enquête continue, on ne peut donner aucune information », précise notre source. On peut néanmoins présumer que ce crime relèverait plutôt d’un règlement de comptes car aucun vol n'a été constaté au complexe que le défunt gardait.
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Deux frères accusés de viol
Au quartier Tarhil (Riyad), le commissariat de police Riyad 2 recevait dernièrement une plainte émanant de la famille d'une jeune mineure. Celle-ci avait déclaré aux siens qu’elle avait été séquestrée par deux frères qui avaient abusé d'elle. La police plaçait aussitôt lesdits jeunes hommes en garde-à-vue. L’aîné niait d‘emblée toutes les accusations portées contre lui et, affirmant n'avoir jamais eu le moindre lien avec la gamine, reconnaissait cependant l’avoir vue en compagnie de son frère. Celui-ci avouait de son côté l’existence de sa relation avec celle-là mais niait l’avoir violée. Selon ses dires, son frère ainé le tourmentait pour qu'il le laisse passer un moment avec elle et qu’il en garde le secret.
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Des malfaiteurs épinglés au marché d'El Mina
Le marché d'El Mina est connu pour son climat d'insécurité. Des dizaines de malfaiteurs passent la journée à y rôder, guettant la moindre occasion de piquer quoi que ce soit ou braquer. Plusieurs voleurs ou pickpockets s’y sont fait prendre et souvent lyncher. Il y a trois jours, le brouhaha y battait son plein sous le va-et-vient des clients, vendeurs et colporteurs. Une femme portant un gros sac se déplaçait entre les étalages, sans remarquer les trois malandrins qui la tenaient à l'œil. Ils finissent par l’isoler et la voilà soudain entourée. L'un d'eux saisit le sac, prend ses jambes à son cou et disparaît dans la foule. Courant comme des lapins, ses deux complices s’engagent à le rejoindre. Surprise et effrayée, la dame crie aux oreilles des passants indifférents. Heureusement pour elle, une voiture de la Garde était garée non loin et ses occupants qui ont tout vu prennent les bandits en filature. Ils ont pu arrêter l'un d'eux. On attend donc un heureux épilogue.
Mosy