LA SEmaine…LA SEmaine…

4 October, 2023 - 16:54

Le Gabon : un bon exemple !
Pendant que le nouveau pouvoir gabonais s’attaque aux sources véritables de la corruption et de l’enrichissement illicite, en inculpant l’ex-Première dame Sylvia Bongo de « blanchiment de capitaux, recel, faux et usage de faux », chez nous, c’est le beau-fils de Mohamed Ould Abdel Aziz, Mohamed M’Sabou – et uniquement lui – qui semble devoir payer les pots cassés ! Alors que tous les autres membres de la famille MOAA – à part Hamza, le cadet – paraissent avoir bel et bien succombé à la frénésie boulimique du clan… Tekeyber mint Ahmed, notre ex-Première dame, continue ainsi à vaquer à ses occupations favorites, les transactions immobilières tant en Mauritanie qu’à l’extérieur : on la voit poursuivre ses voyages d’affaires au Maroc en France, aux Émirats, etc., ignorant royalement le procès de son mari et de ses acolytes, alors qu’en fait, tout ce qui ne fut pas directement encaissé par son mari, le fut par elle et sa fille Esma. Est-il juste que cette dame, dont l’affairisme et l’interventionnisme, à tous les niveaux de l’État, étaient notoires, continue de gérer son gigantesque patrimoine forcément mal acquis, capitalisant ainsi un énorme butin de guerre pour son époux et finançant les multiples manifestations contre le pouvoir de Ghazwani, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays ? Ne serait-il pas plus judicieux de la présenter au plus vite devant un juge d’instruction en vue de l’inculper pour « blanchiment de capitaux, recel, faux et usage de faux », exactement comme l’ont fait les autorités gabonaises à leur ex-Première dame ? Comment Tekeyber et Esma dont la fortune colossale s’étale aux yeux de tous ont-elles pu échapper à la justice? Et qu’en est-il de l’héritage de Sara mint Sidi Ali, la veuve d’Ahmedou Ould Abdel Aziz et de son fils, détourné également par cette bande de malfaiteurs, de même que celui son demi-frère de mère autrichienne ?

 

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Le  projet « Tramway » de Nouakchott refait surface
Pour juguler la crise infernale des transports à Nouakchott marquée par l’anarchie dans la circulation et la vétusté du parc automobile, les autorités confrontées à la lenteur des travaux des échangeurs et autres ponts viennent de réactiver le dossier « Tramway ». Le 26 Septembre dernier à Nouakchott, le   ministre de l’Équipement et des Transports, monsieur Mohamed Ali ould Sidi Mohamed, a ainsi paraphé avec une délégation de la société égyptienne « Arab Contractor » la prorogation pour une durée supplémentaire de six mois du protocole d’entente qui avait été signé le 21 Juillet 2022 relatif à l’étude du projet Tramway (train de Nouakchott).
Ledit protocole d’accord a été prorogé afin qu’Arab Contractor puisse « étudier la faisabilité et les mesures nécessaires à ce projet qui nécessite trois années pour être achevé », a affirmé le ministre. « Il s’agit de compléter l’étude dans tous ses aspects », a indiqué pour sa part le représentant d’Arab Contractor et membre du conseil d’administration, l’ingénieur Sayed Al-Wazir, soulignant la présentation de l’étude préliminaire pour une ligne de 42 km à Nouakchott et deux lignes avec un tronçon d’échange de 1,2 km.
Arab Contractor a ajouté que cette prolongation vise notamment à assurer la réalisation à temps du projet exactement selon les caractéristiques demandées. Considéré comme un des moyens de transport les plus répandus en nombre de pays, le tramway cher aux autorités devrait notablement « désengorger la capitale et rendre le trafic routier plus fluide à l’intérieur et à l’extérieur de la capitale ».