Déclaration de Nairobi sur le financement de   l’action climatique

14 September, 2023 - 20:53

La Commission Economique pour l’Afrique (CEA), a largement partagé ce mercredi 14 août, la déclaration de Nairobi, encourageant fortement
l’accélération de  l’action climatique et les mécanismes de financement, publiée à l’issue du premier sommet africain sur le climat, dont les assises se sont déroulées dans la capitale kényane du 04 au 07 septembre.
Une rencontre au terme de laquelle les dirigeants africains ont appelé « à une action urgente de la part des pays développés, pour réduire les émissions de carbone, et proposé un nouveau mécanisme de financement en vue de  restructurer la dette lourde de l’Afrique et débloquer le financement climatique ».

Pour dé-carboniser l’économie mondiale et créer les conditions d’une prospérité partagée dans l’esprit d’un développement solidaire, le document préconise « une réponse globale et systémique à la crise de la dette naissante,  en dehors des cadres de défaut, afin de créer l’espace budgétaire dont les pays en développement ont besoin pour financer à la fois  le développement et l’action climatique ».
Les dirigeants africains estiment que « la réforme du financement multilatérale est nécessaire mais pas suffisante, pour fournir toutes les ressources nécessaires à l’action climatique dont le monde a besoin, en vue de  parvenir à une réduction des émissions de 45 % requise pour respecter les accords de Paris 2030, sans lesquels le
maintien du réchauffement climatique à 1,5% sera sérieusement compromis », selon le document.
Le Sommet Africain sur le Climat (SAC) prépare la COP 28 prévue à Dubaï au cours des prochains mois et bien au-delà, sur la base d’une position commune du continent dans le processus  mondial de lutte contre le changement climatique. Il a réuni des dirigeants mondiaux,  des organisations intergouvernementales, des communautés régionales, des agences des Nations Unies, le secteur privé, des Organisations de la Société Civile, des peuples autochtones, des communautés locales, des organisations d’exploitants agricoles, des enfants, des jeunes, des femmes, des universitaires, pour discuter des défis du changement climatique en Afrique et formuler des solutions durables.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Amadou Seck